Jean-Daniel a créé il y a deux ans l’entreprise « Cygnus Vending » pourquoi ce nom ? C’est très simple Jean-Daniel l’a choisi en hommage à la première expédition qui a livré des pizzas dans l’espace ! Alors à quand un distributeur PizzaDoor dans l’espace ?! L’entreprise « Cygnus Vending » est le concessionnaire officiel d’Adial en Espagne, il développe le concept, assure la promotion, la maintenance et le suivi des exploitants localement.
Français d’origine du sud-ouest Jean-Daniel a vécu 10 ans en Andalousie en tant qu’entrepreneur. Il y a deux ans; il souhaite se lancer dans un nouveau business. Lors d’un séjour en France il tombe sur un distributeur PizzaDoor. « Avec ma femme on a été surpris du système et de la qualité des pizzas, j’ai immédiatement voulu monter ça en Espagne car ce concept n’existait pas, c’était un marché vierge sur la distribution automatique ».
PizzaDoor by Adial, un concept que Jean-Daniel souhaite importer en Espagne…
Très vite, Jean Daniel rencontre les dirigeants de chez Adial qui lui confient l’exclusivité de la distribution sur le marché espagnol. « La promotion du concept a été assez longue parce que l’on partait de zéro, contrairement à la France, le concept n’existe pas en Espagne ». Le choix de Jean-Daniel s’est fait très rapidement, : « quand j’ai vu la machine en France, j’ai regardé brièvement si il existait des concurrents mais Adial possédait déjà 600 machines à l’époque en France alors que le premier concurrent en avait une cinquantaine. C’était très rassurant, j’ai compris qu’ils s’agissait des pionniers et cela me paraissait plus fiable, la différence était tellement grande que je n’ai pas eu d’hésitation, c’était assez évident de développer ce concept en Espagne en m’appuyant sur le numéro un de la distribution automatique de pizzas artisanales ».
Un marché très différent du marché Français…
Mais attention, si en France le concept de la distribution automatique de pizzas artisanales by Adial est largement implanté, ce n’est pas le cas en Espagne où il y a tout à construire nous confie Jean-Daniel : « le concept n’est pas du tout connu en Espagne et les gens sont au premier abord plutôt réticents… heureusement nombre de ses exploitants Espagnols sont des pizzaiolo ou propriétaires de pizzerias, leurs clients connaissent la qualité de leurs pizzas et font directement le lien. Ils savent que ce sont des pizzas artisanales et qu’elles ne sont pas congelées. Cela rassure et cela nous aide à promouvoir le concept ». Il faut donc faire beaucoup de pédagogie, convaincre et expliquer, ce que fait Jean-Daniel au quotidien. « Au début on rencontrait des clients propriétaires de pizzerias et il souhaitaient voir le distributeur, son design, le fonctionnement, la partie technique mais nous n’avions aucun distributeur implanté sur place ».
Devenir exploitant pour mieux promouvoir PizzaDoor auprès de ses prospects espagnols …
Il y a un an, Jean-Daniel et sa femme décident donc de se lancer dans la distribution automatique et d’acquérir eux-mêmes un distributeur PizzaDoor pour pouvoir présenter le concept aux futurs exploitants : « il y a un peu plus d’un an, au mois de juillet, on a décidé de monter la première pizzeria automatique en Espagne ». C’est comme cela que le distributeur « Pizzorro la pizza canalla » a vu le jour à Malaga en Andalousie. « Avec ce premier distributeur PizzaDoor nous avons pu avoir un exemple concret à présenter aux personnes qui s’intéressaient de près aux distributeurs ». Le concept étant nouveau en Espagne, lorsque Jean Daniel a ouvert son propre distributeur, des journalistes de la radio et de la télé sont passés voir la façon dont cela fonctionnait ce qui lui a permis d’avoir de bonnes retombées dans la presse
Depuis l’acquisition de leur distributeur « Pizzorro la pizza canalla », cinq pizzerias se sont lancés dans l’aventure PizzaDoor. Dans la plupart des cas, ce sont des propriétaires de pizzerias qui souhaitent se diversifier et qui investissent. « On en est au tout début de l’aventure de l’implantation des distributeurs en Espagne et pour l’instant le concept séduit, les clients vendent plutôt bien et sont contents ».
Un concept de distribution qui correspond bien au mode de vie à l’espagnole…
Le premier distributeur en Espagne a été installé à Malaga puis Errenteria, Burgos et Saragosse ont suivi. D’autres projets sont en cours pour une installation à San Sebastián et une autre à Tenerife. Selon Jean Daniel, l’Espagne n’est pas un marché aussi grand que celui de la France en ce qui concerne la pizza, néanmoins, le mode de vie des Espagnols, la consommation nomade, les bars, les restaurants, la vente à emporter sont dans les mœurs donc il y a un potentiel, sans compter les zones touristiques propices à la fête et donc à la consommation de nuit.
Un autre contraste par rapport au marché français, c’est l’implantation des distributeurs. « Contrairement à la France ou les distributeurs de pizzas artisanales sont plutôt installés en milieu rural, en Espagne les distributeurs sont plutôt implantés en centre-ville dans les zones fréquentées où les gens font la fête et achètent des pizzas la nuit. Les zones rurales sont plus marquées en Espagne qu’en France et la pizza reste un plat exotique et donc peu commun pour les espagnols » nous explique Jean-Daniel.
Lui-même n‘étant pas pizzaiolo ou boulanger de formation, il a cherché une pizzeria qui pouvait préparer des fonds de pizza de manière artisanale. La pâte est précuite et il réalise lui-même le montage des ingrédients avec des produits locaux ; « les espagnols cherchent des pizzas classiques et j’essaye d’amener des ingrédients locaux, des choses un peu sympas et j’importe aussi des produits français que j’essaye de mettre sur mes pizzas, notamment du fromage : reblochon, ou camembert… ».
Des exploitants espagnols qui cherchent à concilier vie professionnelle et personnelle …
Pour les exploitants espagnols, le premier réflexe est de pouvoir travailler avec moins de salariés, mais Jean-Daniel prévient : « c’est un faux réflexe parce qu’en réalité si le distributeur fonctionne bien il faut des gens pour faire les pizzas, pour les livrer et s’occuper du distributeur. Ce concept n’annule pas les emplois, il en crée plus qu’il n’en supprime. J’ai deux cas de figures opposés : le premier, une pizzeria qui employait 10 salariés, qui a fermé sa pizzeria pendant le confinement et qui a réouvert au mois d’août avec un distributeur et un salarié. Le second cas de figure, ce sont des clients qui possèdent un distributeur qui vend énormément, (il fait partie des 10 meilleurs distributeurs dans le monde) et ils ont deux salariés et cherchent à ouvrir un second kiosque ce qui va forcément augmenter la masse salariale ». Il faut donc être très prudent sur ce point, cela dépend de la situation de chaque futur exploitant.
Ce qui intéresse très fortement les exploitants espagnols c’est le confort de vie et c’est une réalité : « on n’attend pas le client tous les soirs ou le midi avec le distributeur, on n’est pas obligé d’ouvrir tous les jours de la semaine et donc on peut profiter de sa famille, de soirées entre amis et retrouver un véritable confort de vie. Certains clients me confient que cela fait 5 ans qu’ils n’ont pas diné avec leurs enfants parce qu’ils travaillent tous les deux à la pizzeria tous les soirs et là ils retrouvent un confort de vie. » nous confie Jean-Daniel.
Le distributeur automatique permet de vendre des pizzas artisanales 24h/24, 7j/7, de toucher une clientèle plus jeune tout en continuant à travailler avec passion des pizzas de qualité artisanale…
Ce qu’il met en avant auprès des futurs exploitants c’est forcément le côté 24 heures sur 24, mais également l’aspect artisanal : « la possibilité de distribuer des pizzas quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit, c’est 30 % de vente en plus… J’explique qu’ils vont vendre tous les jours et toutes les heures (même en dormant) et en Espagne beaucoup de gens travaillent la nuit et pour trouver un plat chaud c’est impossible…».
Un autre argument de taille est le fait que le distributeur permet aussi d’aborder une nouvelle clientèle souligne Jean Daniel : « un gamin de 14 ans ne va pas rentrer dans une pizzeria mais il est capable de commander une pizza au distributeur. C’est rare que cette tranche d’âge rentre dans un restaurant pour commander un plat mais commander une pizza au distributeur pour eux c’est naturel ». Un vrai point fort pour gagner une clientèle que les pizzerias traditionnelles n’arrivent pas à toucher : « les distributeurs sont aussi le moyen de toucher une clientèle plus jeune mais également de la nuit et de gagner une tranche d’âge de 15 à 27 ans qu’on n’aurait pas forcément en pizzeria ».
Jean-Daniel souligne également un point très fort : « avec PizzaDoor, les pizzaiolos continuent à faire leur métier, leur passion. On ne cherche pas à modifier leur façon de fonctionner, les pizzas sont réalisées comme au restaurant, on ne leur demande pas de travailler autrement, il gardent leurs techniques, leur savoir-faire, on n’essaie pas d’adapter leur façon de faire au distributeur avec des pizzas congelées ».
Les craintes des futurs exploitants espagnols liées au contexte ou à la qualité des pizzas…
« Le premier frein est économique, il se demandent s’ils vont rentabiliser car le concept n’est pas encore très connu, en Espagne c’est moins dans les mœurs donc les exploitants se demandent si les gens vont venir acheter si ils vont vendre des pizzas. La seconde crainte c’est celle de la qualité du produit mais très rapidement lorsqu’on effectue les tests dans le four Adial, les pizzas sortent très très bien, les clients sont rassurés sur ce point et les consommateurs sentent que c’est la même pizza qu’à la pizzeria ».
Un contexte Covid qui a eu deux impacts sur la vente des distributeurs automatiques de pizzas artisanales…
– Un impact négatif puisque par exemple, un client propriétaire de 5 ou 6 pizzerias importantes en Espagne avait prévu de venir voir le distributeur de Jean-Daniel mais le voyage a été annulé suite au Covid 19. Ces pizzerias ont subit de plein fouet la crise du Covid et ont été très durement touchées : chômage partiel, pizzerias fermées. « Aujourd’hui ils ne parlent plus d’investissement, ils cherchent de la trésorerie donc l’option du distributeur automatique est remis à plus tard ».
– Mais la Covid-19 a eu également un impact positif puisque des petites pizzerias, en profitent pour réfléchir à leur modèle et souhaitent se réinventer : « un client m’a appelé en février, nous avons échangé, il n’a pas donné suite mais pendant le confinement, il a regardé une vidéo que j’avais faite et il m’a rappelé, il a acheté un distributeur automatique et fermé sa pizzeria qu’il exploitait depuis 15 ans. Au lieu de rester fermés, les propriétaires peuvent se réinventer avec le concept PizzaDoor. « Le gros avantage c’est de pouvoir continuer à vendre sans contact avec la clientèle, le pizzaiolo travaille en étant protégé et le client peut commander sa pizza en toute sécurité, c’est très rassurant ».
Une communication sur les réseaux sociaux largement soutenue par les médias locaux …
Côté communication, Jean-Daniel fait tout à travers les réseaux sociaux notamment Facebook, Instagram et LinkedIn. Il possède également un site Internet qui est en refonte actuellement. Mais la publicité s’est surtout faite au moment de l’ouverture de son propre distributeur : « la télé, la radio, la presse papier et digitale ont donnés beaucoup d’écho au concept ce qui nous a permis de toucher beaucoup de gens et nous avons reçu de nombreux appels de gens intéressés».
Jean-Daniel a profité du confinement pour réaliser une petite vidéo en lien avec la Covid-19 qu’il a diffusé sur les réseaux sociaux pour montrer l’intérêt de la distribution automatique. « Pour le moment chaque machine est un événement, il y a de plus en plus de distributeurs donc davantage d’opportunités publicitaires et de relais en presse ».
Pour les futurs acquéreurs, Jean-Daniel donne trois conseils…
Le premier c’est choisir une très bonne implantation : « il faut prendre le temps de trouver le bon emplacement, créer un local n’est pas suffisant, l’emplacement fait tout. Parfois on peut avoir des loyers qui sont importants mais ça ne doit pas être un frein, lorsque les clients trouvent un emplacement en général ils me demandent mon avis et je n’hésite pas à leur dire si je n’y crois pas ».
Le second conseil c’est la qualité, « il faut proposer un bon produit sinon les consommateurs n’adhèrent pas ».
Enfin le dernier conseil c’est la publicité, il faut pouvoir utiliser les médias pour faire de l’ouverture d’une machine un véritable événement.
Si ces trois ingrédients sont réunis, le distributeur sera un succès, « ce n’est pas très compliqué en soit, le distributeur est facile à gérer, il suffit de le charger tous les jours mais il faut un bon emplacement ».