Cascadeur professionnel depuis 20 ans et pizzaiolo depuis 5 ans…
Mais alors comment notre cascadeur professionnel s’est-il retrouvĂ© Ă la tĂŞte d’une pizzeria, d’un distributeur automatique de pizzas artisanales et d’un food-truck ? Il nous raconte : « Des pizzas, j’en mange des tonnes et des tonnes depuis que je suis gamin, j’adore ça ! Mon mĂ©tier Ă la base, c’est cascadeur professionnel, je fais des spectacles moto et quad depuis plus de 20 ans ! Un jour, sur un coup de tĂŞte, je me suis achetĂ© une remorqua Ă pizza. Je ne savais pas en faire, mais j’ai appris. Ce qui m’obsĂ©dait, c’était la qualitĂ©, donc je suis allĂ© me former et me perfectionner en suivant des Ă©coles. Je n’arrĂŞtais pas de penser Ă amĂ©liorer la qualitĂ© de mes pizzas, c’Ă©tait dans ma tĂŞte sans arrĂŞt alors j’ai travaillĂ© jour et nuit pour m’amĂ©liorer ».
Mais c’est seulement il y a 5 ans que José Manuel est tombé dans la pizza : « J’ai voulu acheter une remorque à pizza pour pouvoir offrir à mes clients qui venaient à mes spectacles un autre produit que la traditionnelle merguez, saucisses, frites. J’avais acheté une remorque, à l’époque, j’avais dû m’en servir quatre fois dans l’année. Elle était dans mon jardin, alors j’ai contacté le maire de mon village pour lui demander si je pouvais m’installer avec ma remorque deux fois par semaine pour vendre mes pizzas en mode food-truck. Je faisais ça la semaine et tous les weekends, je partais faire mes démos de moto ».
Un distributeur automatique pour développer son activité…
L’activité food truck s’est développée et José Manuel chercha donc un moyen d’aller encore plus loin pour vivre de sa passion : « En 2020, avec l’épisode de COVID-19, je ne pouvais plus faire de cascades ou des événements donc j’ai développé à mort la partie pizza. Déjà à l’époque, je souhaitais me développer, mais je me heurtais toujours au même problème : Le personnel. Je ne trouvais personne et c’est à ce moment-là que j’ai réfléchi à l’idée d’investir dans un distributeur, automatique de pizzas artisanales. Si je voulais faire 15 heures par jour, c’était mon problème, je pouvais le faire. Je me suis renseigné, on a fait venir Adial et ses concurrents et nous avons penché direct sur le distributeur Pizzadoor ».
C’est la première fois que José Manuel participe au concours de la pizza artisanale en distributeur automatique : « L’année dernière, je voulais déjà faire le championnat de France de la pizza classique, mais je ne me sentais pas prêt. Cette année, je me suis qualifié pour le championnat de la pizza classique en finissant sixième à Toulouse et quand j’ai vu qu’il y avait le concours Pizzadoor, je me suis dit que j’allais préparer les deux. »
« La Juliana », la pizza étonnante de José Manuel pour le concours Adial…
José Manuel a présenté une pizza étonnante, entre terre et mer, qu’il a baptisée « La Juliana » du prénom de sa fille : « Ma pizza, c’est une base noire à l’encre de seiche, de l’ail des ours avec un duo terre et mer. J’ai farci des « chipirons » avec des ris d’agneaux marinés dans un mélange d’épices pendant 24 heures. J’ai ensuite farci les « chipirons » que j’ai coupés en médaillons pour les disposer sur la pizza. J’ai aussi préparé des pickles de chou-fleur au curry et de betteraves. La seule différence avec la pizza classique, c’est que celle du distributeur avait de la mozzarella que j’ai teinté de noire pour que cela soit homogène. Il nous raconte ce qui, selon lui, a pu séduire le jury : « La pâte, sans hésiter, et bien sûr le travail sur les ingrédients. Il y avait un gros travail de cuisine sur les médaillons ».
Attention, nous avons à faire à un grand compétiteur et ne lui dites pas que « l’essentiel est de participer » : « Je suis très content d’avoir remporté la première place de ce concours, après comme je suis compétiteur né, je ne vais pas me présenter si je ne compte pas gagner. Mais je dois avouer que pour une première compétition, je n’espérais pas forcément remporter la première place. Au-delà de la fierté, et d’une récompense de 3 000 euros en boîte à pizzas, nous avons bénéficié de pas mal d’articles et d’interviews radio. La fréquentation a pas mal bougé au distributeur automatique de pizzas artisanales, mais aussi au food-truck et à la pizzeria, c’est une belle récompense pour le travail fourni au quotidien ».
Pas de secret, pour remporter la victoire, José Manuel a travaillé dur comme il le fait au quotidien…
Les conseils de José Manuel pour remporter ce concours : « Il faut se lancer, mais il faut bosser. Il ne faut pas arriver les mains dans les poches. Je suis content parce que grâce à ce concours, nous avons eu énormément de retombées presse à travers des articles ou la radio. Ça a permis de montrer que derrière certains distributeurs il y a des vrais passionnés. Parce que les distributeurs automatiques n’ont pas toujours une bonne image et grâce à cela, on peut montrer qu’il y a encore des artisans, des passionnés, des gens qui font leur pâte, qui travaillent leurs ingrédients. Moi, devant mon distributeur, j’ai aussi bien des personnes âgées que des jeunes.
J’arrive à convaincre toutes les tranches d’âge ». La pizza la plus vendue au distributeur automatique ? « C’est la Éliana, c’est ma fille qui a fait la recette, elle est composée de chorizo, jambon blanc et lardons sur une base tomate ».
Mais pour savourer “La Juliana”, ou la “Éliana”, il faudra d’abord se rendre dans la pizzeria de JosĂ© Manuel… et avis aux pizzaiolo, Le Rital recherche activement un salariĂ© pour l’aider au quotidien !
Pour déguster des pizzas de José Manuel rendez-vous :
Au food Truck, au distributeur automatique ou à la pizzeria « Le Rital » : Place du Village 64270 Saint-Dos